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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 16:50

DSCN0130.JPG  interview des journalistes de AB Moteur TV

 

Attention légende ! Nous sommes dans deux des villes les plus mythiques de l’ouest Américain ou le temps ne semble avoir eu aucune prise. Deadwood et Keystone.
Leurs noms sont indissociables des grandes figures de l’ouest, bandits et aventuriers : Martha Canary plus connue sous le surnom de Calamity Jane, Preacher Smith, Wild Bill Hickock pour ne citer que les plus célèbres.

DSCN0154.JPG Val, journaliste cameramen pour la chaine de télévision AB Moteur

 

Wild Bill Hickock (de son vrai nom James Butler Hickock) fut assassiné dans le saloon n°10, toujours en activité, en 1876, par Jack Mc Call (pendu 1 an plus tard à Yankton, Datoka). Il était en train de jouer au poker. Son jeu (As de pique, as de trèfle, huit de pique, huit de trèfle et neuf de carreau), est appelée depuis la main du mort. Quand a Martha Jane Burke Canary, plus connue sous le nom de Calamity Jane est décédée en 1904 et fut enterrée à sa demande près du corps de Wild Bill Hickock son compagnon.

DSCN0213.JPGCalamity Jane la plus célèbre des femmes de l’Ouest avec Belle Starr, au cours de ses campagnes avec le général Custer comme scout est la première femme blanche à pénétrer dans les Black Hills, alors contrôlées par les Sioux, dont ce sont les montagnes sacrées. Là, elle rencontre William Hickok. Elle fait la route avec lui jusqu'à Deadwood. Puis elle assure la liaison, en qualité de courrier, entre Custer, encore dans les Black Hills, et Deadwood.

DSCN0374.JPGElle quitte Deadwood en 1877 à la suite du meurtre de Wild Bill avec le septième de cavalerie. Elle voyage ensuite à travers les états unis, allant du Wyoming, vers l'Oregon, ou encore de la Californie, vers le Texas élevant du bétail ou le convoyant. Elle était l'une des gâchettes les plus rapides de l'Ouest refusant même la proposition de se produire dans le spectacle de Buffalo Bill, le Wild West shows considérant celui-ci comme trop surfait.

usa-2011-9019.JPGDeadwood à l'architecture victorienne est unique, pourtant en 1879, la ville fut dévastée par un incendie puis reconstruite. Elle continua de prospérer devenant un centre minier important des Black Hills. En 1961, la ville fut inscrite au patrimoine national américain.

usa-2011-9115.JPGA Lead, entre Rapid City et Deadwood, des gisements d'or furent découverts en 1874. Il se trouve encore la Mine d'Or d'Homestake, la plus grande des Etats-Unis que j’ai  visité en 1999.
A quelques kilomètres de Deadwood, se trouve l’autre ville western à l'hospitalité inégalable et vous allez comprendre pourquoi !

usa-2011-9053.JPGAvec notre équipe de journaliste d’AB moteur, nous décidâmes d’aller manger dans le célèbre restaurant le « Ruby House & Red Garter saloon ». Il y a plus d'une centaine d'années Ruby Tucker, la patronne des lieux avait un bon goût pour l'élégance et ramenait avec elle de l'ameublement et  de la porcelaine fine pour décorer les chambres de son hôtel ou les filles de joie tenaient compagnie aux prospecteurs d’or et à tous les aventuriers intrépides qui passaient par la cité minière.

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Encore de nos jours, le Ruby House vaut le voyage à Keystone pour voir ce magnifique bâtiment historique et profiter des activités qui l'entoure (le mont Rushmore). Il vous ramènera au temps où cette région était sauvage avec les chasseurs de bisons, les joueurs, et tireurs. Non seulement, on y mange bien, mais nous sommes toujours servi par de ravissantes serveuses au style « french cancan », la maison et le Ruby Red Garter Saloon ont aussi l'une des plus importantes collections d'antiquités d’armes de tout les Black Hills. Le saloon est un véritable musée ou se retrouvent beaucoup de Bikers venant du rally de Sturgis. L’arrivée à Keystone fut un véritable scenario de films western non improvisé par notre groupe de « frenchies ».

usa-2011-8576.JPGIci, la police municipale, le sheriff pour la circonstance, ne rigole pas sur les règles du code de la route et toutes infractions sont très grandement punies par les autorités locales.
J’arrive à l’entrée de Keystone et immédiatement, je m’arrête au passage piéton pour laisser passer plusieurs d’entre eux, dés qu’ils mettent un pied sur la chaussée. Derrière moi, mon pote Roger avec son Harley ne fait pas attention et refuse donc la priorité aux piétons. A l’instant même et sans savoir d’où elle sortait, la voiture du sheriff déambule toute sirène hurlante !

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  Aie ! Les ennuis débarquent, car je suis conscient des conséquences d’une arrestation pour ce genre de délit, même si celui-ci peut paraître mineur aux yeux des français. Nous sommes aux états unis et on ne rigole pas sur la sécurité avec les gens !

usa-2011-8773.JPGRoger et sa compagne Gisèle sont immédiatement pris en chasse et  bloqué quelques dizaines de mètres plus loin. Les deux mastodontes qui en descendent de la voiture ont des carrures impressionnantes. Je gare vite ma moto plus loin et je vais à leur encontre. L’un des deux sheriff m’aperçoit et me demande de m’éloigner immédiatement.

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  S’ensuit toute une discussion avec Gisèle qui parle parfaitement l’Anglais. Roger quand à lui est crispé et il y a de quoi ! Il risque gros (garde à vue pour 48h). Je remarque que l’atmosphère se détent après la lecture des passeports par les forces de l’ordre. Heureusement, nous sommes Français et bien apprécié de nos amis yankees (Roger et l'un des sheriff decouvrent qu'ils ont en commun le merite d'etre des anciens parachutistes).  Roger s’en tirera avec une simple réprimande. Un américain aurait passé les deux prochaines journées à la prison du comté…..

usa-2011-8828.JPGPlus tard à la sortie du Ruby House, nous rencontrerons l’un des deux sheriff qui nous saluera avec un petit sourire en coin ! Nous reprenons nos chevaux … euh non, nos Harley pour continuer notre route dans l’ouest sauvage !

we are the last rebel on the road
There's a grey horse standin' still
Now we are rollin' down the highway
No one will ever find us, we'll never look back
'Cause we are the last rebel
There'll never be others like us

 

 

 

 

                 DIAPORAMA DE DEADWOOD & KEYSTONE

 

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 07:10

usa-2011-8822.JPG Seule montagne entre le Mississippi et les Rocheuses, seul refuge lorsque le blizzard balaye la Prairie, seule région à des journées de cheval où l'on trouve des arbres pour les mâts des tipis, dès l'arrivée des Sioux dans la région, les Black Hills deviennent un de leurs territoires sacrés. Le traité de 1868 leur en garantit la propriété ; la découverte d'or, en 1874, déclenche une ruée que le gouvernement fédéral ne fait pas grand chose pour réfréner.

usa-2011-8713.JPGMalgré leur éphémère victoire à la Little Big Horn, deux ans plus tard, à nouveau spoliés, les Lakotas plient, mais n'oublient pas leur montagne sacrée.
La région se peuple, l'agriculture s'installe, le territoire des réserves se stabilise et, peu à peu, les Sioux s'intègrent dans la civilisation américaine. Eux aussi veulent leur symbole : en 1939, des chefs tribaux écrivirent à Korczak Ziolkowski pour lui demander de sculpter dans les Collines Noires une effigie de Tashunke Witko, Cheval Fou... Le " Sanctuaire de la Démocratie " n'est pas achevé que, déjà, naît l'idée du Crazy Horse Mémorial.

usa-2011-8721.JPGZiolkowski ne sait rien des Sioux : il travaille quelques mois avec Borglum, (Mont Rushmore) puis leur rend visite à Pine Ridge (la plus grande reserve du S.Dakota), où il découvre la culture et l'Histoire des indiens des Plaines. Il réalise une maquette, une effigie du guerrier lakota, hautain, le bras droit tendu, l'index pointé en réponse à une question des émissaires du gouvernement américain :"Où sont vos terres ?","Les mienne sont là où sont mes ancêtres !" « Ils sont la, la terre porte la couleur du sang de mes ancêtres».

usa-2011-8736.JPGLa première charge de dynamite explose le 3 juin 1948. Trente-sept ans plus tard, à la fin de 1985, huit millions de tonnes de roche ont été arrachées à la montagne, un volume capable de contenir 10000 appartements de 120 m² ! Les chalumeaux à propane, dont la flamme fond le granite comme neige au soleil, ont remplacé les foreuses pneumatiques, mais dix ans, de 1988 à 98, sont nécessaires pour qu'apparaisse le visage du lakota, presque une fois et demi plus haut que ceux du Mont Rushmore.

DSCN0210.JPGLa plume de ses cheveux mesurera 13 mètres et l'on calcule que, sur son bras, pourront se tenir 4000 personnes ! Le sculpteur imaginait que son travail durerait 30 ans : Plus de soixante ans après le début des travaux, on ne voit encore pas se dessiner la tête du cheval ! On estime, en fonction des ressources, que le travail sur Crazy Horse pourrait durer 50 ans encore.
DSCN0271.JPGUne centaine de kilomètres à l'est des Black Hills, au-dessus de la verte étendue des plaines du Dakota, parfois si monotones que les voyageurs du XIXème siècle les comparaient à l'océan, se dresse une longue frange de reliefs abrupts et dénudés. Makó Sitcha. C'est ainsi que les Sioux nomment cet endroit : Badlands, Mauvaises Terres.

usa-2011-8959.JPGMauvaises à traverser, disaient les trappeurs français : les pentes en sont raides, l'eau y est rare et corrompue, et on s'y perd aisément. Dans ces Bad Lands, il n'y a rien pour s'installer ; pas de bois de construction, pas de pierre, pas d'herbe, pas d'eau, pas de terre arable. L’endroit est si typique qu'en géologie, Badlands désigne ces reliefs ravinés qu'on nomme en français du mot provençal de roubines.

usa-2011-8965.JPGDe loin, c'est comme un mur gris, une falaise de 60 mètres dont les aiguilles les plus élevées se dressent à plus de 130 mètres au-dessus de la plaine. De près, le plus souvent, les « Mauvaises Terres » sont ternes, et les strates rouges peinent à y mettre un peu de vie. Ces barres, ces plateaux, représentent onze millions d'années de sédiments accumulés. Rivières et intempéries en creusent les formes depuis 500 000 ans, et l'on calcule qu'au rythme actuel, il en faudra autant pour les faire disparaître.

usa-2011-8976.JPGLa SD 240 nous conduit aux points de vue les plus spectaculaires. A l'ouest du «Visitor Center» de Ben Reifel, une enfilade de virages escalade le mur festonné, dentelé, hérissé de pignons, dont le pan nu s'abat brutalement vers la plaine. Pas un arbuste ! Pas une herbe, sinon quelques jets au bord de la route.

usa-2011-8989.JPGLa route ondule sur le plateau. Voici Bigfoot Pass : cassée par les changements de pente, une ride, indistincte au milieu d'autres rides, peut faire figure de chemin. L'érosion, en plus d'un siècle, en a sans doute rogné les flancs : c'est là, le 24 décembre 1890, qu'avec chevaux et travois, les Minneconjous de Bigfoot passèrent le mur des Badlands, sur leur chemin fatal vers Wounded Knee.

usa-2011-8990.JPGAprès Dillon Pass, la SD 240 descend dans Conata Basin où, pour quelques centaines de mètres, on entre dans les terrains les plus vieux, l'ancien fond marin couvert et découvert au moins deux fois par l'érosion. Ici, la terre a des couleurs marquées, dues aux mutations chimiques survenues au cours des siècles. La chaussée goudronnée tourne vers le nord et rejoint l'autoroute.

usa-2011-9009.JPGUn chemin de terre bien entretenu continue dans le parc. C'est lui qu'il faut prendre : bientôt, sur la droite, apparaît un village de chiens de prairie ! Voici un authentique habitant de l'Ouest : le premier qu'on vit à Washington avait été envoyé par Lewis et Clark. Seule la prairie rase lui convient : là, il peut surveiller les alentours sans que la végétation n'obstrue son champ de vision. Assis sur son train de derrière, il semble ignorer votre présence, mais essayez seulement de l'approcher, de faire un geste, de vouloir le photographier : il pousse un cri d'alerte et disparait illico dans son trou, immédiatement imité par ses congénères les plus proches !

usa-2011-9015.JPGCet avertissement ressemble au jappement d'un chiot : les coureurs des bois, qui n'étaient pas zoologues, affublèrent ces petits rongeurs du nom de chien à cause de leur cri ! Il ressemble d’assez prés à l’une de nos marmottes du parc du Mercantour, plus petit peut-être !

usa-2011-9023.JPGBadlands National Park est cerné par les herbages du Buffalo Gap National Grassland, et l'on a quelques chances de rencontrer un troupeau de bisons en liberté. Ne les approchez pas à moins d'une centaine de mètres. S'ils viennent vers vous, remontez en voiture et éloignez vous un peu. Les bisons sont sauvages, imprévisibles, et on entend régulièrement parler de touristes imprudents, encornés sans raison apparente ! Si vous êtes en motos ? Alors faite une prière au grand Manitou. Peut-être que l’esprit de Waka Tanka vous écoutera ! Notre journée prend fin, nous rentrons à Rapid City avec nos amis journalistes et nous passerons la soirée avec eux dans un véritable saloon western ….

 

               DIAPORAMA BALADE DANS LES BADLANDS

 

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 17:29

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En route pour un reportage sur AB Moteur TV

 

Les sculptures géantes du mont Rushmore sont quelque chose d'unique au monde, et de très américain. Il s'agit de quatre titanesques portraits de présidents américains gravés directement dans une falaise au cœur des Black Hills, dans le Dakota du Sud.

usa-2011-8662.JPGMont Rushmore : "La mort aux trousses", d'Alfred Hitchcock, où Gary Grant et Eva Marie Saint, poursuivis par l'espion James Mason, tentent de se dissimuler jusque sur le nez de Georges Washington, rendit le mont Rushmore célèbre dans le monde entier. Vingt ans plus tard, la pochette d'un disque fit à nouveau le tour de la planète : le visage des cinq musiciens de Deep Purple remplaçait celui des quatre présidents. J’en possède encore le vinyle que je garde très précieusement.

usa-2011-8658.JPGDoane Robinson imagina d'attirer les touristes avec trois personnages de légende sculptés dans une aiguille de roche des Black Hills : Kit Carson, Jim Bridger et John Colter. Un sénateur s'associa à l'idée : fort de cet appui politique, Robinson se mit en quête d'un sculpteur capable de mener l'œuvre à bien. En 1923, John Gutzon Borglum est bien connu du public : un portrait de Fremont, un buste de Lincoln, ses études à Paris et sa rencontre avec Rodin l'ont mis en contact avec des personnalités importantes.

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Le sculpteur s'empare du projet et décide, au lieu des héros de l'Ouest, de sculpter dans la roche quatre grands présidents des Etats-Unis : George Washington, général de l'Indépendance et premier président des USA, Thomas Jefferson, l'un des rédacteurs de la constitution, Abraham Lincoln, garant de l'unité nationale, et Théodore Roosevelt, premier à affirmer les Etats-Unis sur la scène internationale. Après plusieurs jours d'exploration, les deux hommes trouvent, au flanc de Harney Peak, point culminant des Black Hills, une falaise orientée au sud-est: le grain fin du granite résistera longtemps aux éléments.

usa-2011-8615.JPGChaque visage mesurera 18 mètres de haut : 14 ans se passent à sculpter la montagne, dont seulement six et demi sont utilisés, pendant lesquels plus de 400 personnes travaillent sans relâche. A partir de 1939, pendant que son père cherche des fonds dans l'Est, Lincoln, le fils du sculpteur, dirige le chantier. John Gutzon Borglum meurt en mars 1941. Au mois d'octobre suivant, Lincoln met fin aux travaux de finition, faute d'argent.

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Le coût total de l’œuvre s’éleva à 989 992,32 dollars. Il est intéressant de remarquer qu’aucun ouvrier ne fut tué lors de la réalisation de l’œuvre ce qui est remarquable pour l’époque. Dans un canyon à proximité se trouve une chambre forte creusée dans la roche qui contient 16 panneaux en porcelaine émaillée. Les panneaux accueillent le texte de la Déclaration d’indépendance, de la Constitution, de l’histoire américaine et de la biographie des quatre présidents et de Borglum. Cette chambre fut ouverte en 1998.

usa-2011-8676.JPGDes travaux furent également réalisés dans les années 1990 pour améliorer les infrastructures d’accueil des visiteurs (musée, maison du tourisme et sentiers balisés). Des ouvriers alpinistes escaladent chaque année l’œuvre afin de l’entretenir. Le 8 juillet 2005, la société allemande Kärcher bien connue pour ses nettoyeurs haute pression, réalisa une opération marketing en nettoyant la sculpture avec de l’eau pressurisée et chauffée à 95 °C.

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Une allée bordée de colonnes, gravées du nom de chacun des 50 états des Etats-Unis, prépare psychologiquement le visiteur à l'impressionnant spectacle de quatre Présidents dont le visage mesure environ 18 mètres de haut, au sommet d'une falaise de 1740 mètres. Le mont Rushmore est parfois appelé le "Sanctuaire de la démocratie". Pourtant de nos jours cet endroit est toujours contesté par les indiens Lakota qui revendiquent la propriété de ce parc.

DSCN0182.JPGNommée Six grands-pères par les indiens Lakota (Sioux), la montagne fut rebaptisée d'après Charles E. Rushmore, un grand avocat de New York qui la remarqua durant une expédition en 1885. Lieu sacré pour les indiens, le Mont Rushmore fit partie intégrante de la route que le chef indien Sioux Black Elk emprunta lors d'un voyage spirituel qui le mena au sommet du pic Harney Peak à proximité du mont.

usa-2011-8845.JPG  J'accompagne la journaliste d'AB moteur TV

 

Après toute une série de batailles dont celle de Little Big Horn contre les indiens de 1876 à 1877, les États-Unis, attirés par les richesses de l'ouest, conquirent le territoire qui appartenait aux indiens depuis la signature en 1868 du Traité de Fort Laramie. Pour les pionniers blancs, le pic possédait plusieurs noms différents comme Cougar Mountain, Sugarloaf Mountain, Slaughterhouse Mountain, ou bien encore Keystone Cliffs.

usa-2011-8840.JPG  Bientot notre balade sur AB Moteur TV

 

La colline fut nommée Mont Rushmore durant l'expédition d’exploration. Le monument draine plus de deux millions de visiteurs par an et pendant le rally des black Hills aucun Bikers européens ne manquerait cette visite pour rien au monde ….

 

                  DIAPORAMA DU MONT RUSHMORE

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 20:10

 

LA CONQUETE DE LA PLANETE DES « BIKERS »

thai-2011-8068.JPG Il faut savoir qu'embarquer une moto pour plus de trois semaines aux USA, n'est pas valable à tous points de vue: embarquement un mois à l'avance, récupération un mois après, prix du transport par bateau, risque de détérioration ou vol de pièces, assurance (on ne vous assurera pas aux US et votre assureur français non plus), entreposage ... bref, vous l'avez compris, il vaut mieux louer sur place une moto pour aller à STURGIS.... Nous choisirons donc à nouveau Eagle Rider qui est un loueur tres sérieux et d’une qualité prix tout à fait efficace. Son expérience de loueur spécialisé Harley depuis de nombreuses années en fait le représentant idéal pour un long périple.

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Pour le Black Hills Rally (South Dakota) héberger des centaines de milliers de motards pendant une semaine, ce n'est pas une mince affaire car le restant de l'année, Sturgis est un trou même si les attraits touristiques sont nombreux. Mais la concentration Harley Davidson à Sturgis, c'est un véritable Tsunami de motos et il faut loger tout cela !

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Toujours le même principe, il faut réserver et le faire, au moins neuf mois avant la date fatidique !  Vous ne trouverez rien sur place  à 100 km (ou miles) à la ronde. A moins de faire du camping sauvage….

thai-2011-8146.JPGBien que le Rally de Sturgis existe depuis 1938, c’est pratiquement dans les années 70/80 qu’il prendra son véritable envol et sa notoriété à travers le monde. Cette manifestation qui semblait inaccessible aux européens, leur évoque désormais une splendide région du sud dakota au passé chargé d’événements mythiques et aux multiples possibilités touristiques… Sturgis est une parfaite communion entre la Harley Davidson, l’environnement et l’esprit du biker, ou chacun participe et vit réellement l’événement.

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C’est la Mecque de la déesse Harley et le cul...te n’est pas prés de s’arrêter. Arriver à Sturgis est toujours un moment de grande émotion. Le plaisir gagne progressivement en intensité à mesure que l’on approche de l’état du dakota du sud jusqu'à l’orgasme suprême … l’arrivée à Main Street ! (comprenez par la, la rue principale) Et ,je m’empresse aussitot de monter sur la plateforme panoramique pour photographier les milliers de motos déjà présente avant midi.

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  Notre hébergement réservé à Rapid City (motel 6) s’avère être un choix assez judicieux car le concessionnaire officiel Harley Davidson de cette grande ville située entre Sturgis et le mont Rushmore accueille l’organisation Harley officielle avec ses shows, ses démonstrations, ses expositions et ses concerts. C’est de plus une ville très vivante avec des bars et des saloons remplis de Bikers purs et durs, ce qui crée une ambiance inoubliable et particulière. De plus Rapid city se trouve au centre de tous les intérêts touristique de la région des black Hills.

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  Durant le déroulement de cette concentrations motards de Sturgis, la rue principale (main street) déborde de bikers et de Harley garées de chaque coté et même au milieu car la rue est interdite à la circulation des quatre roues pendant toute la durée de la manifestation. Vous pouvez laisser vos bagages, vos casques et effets, sans crainte... sur la moto en toute confiance, car ici pas de vol entre motards.

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Main Street se découvre et se redécouvre dans les deux sens avec un plaisir toujours renouvelé. Elle constitue un spectacle en perpétuel mouvement. Une sorte de carnaval biker ou les looks les plus extrêmes se côtoient avec ceux plus soft des adorateurs de « Jésus » faisant le chemin de croix. Anges et diablotins main dans la main !

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En ville, ce n'est qu'un déballage de stands de tout ce qui existe pour équiper une Harley ou un « biker »... Il vous faudra au moins deux journées pour tout parcourir, à condition de ne pas vous arrêter à tous les saloons vantant les mérites de Jack Daniel’s ,comme le temple de la biker attitude: le Easyriders Saloon. Une multitude de petits concerts toute la journée et l'attraction est aussi dans les rues avec un défilé incessant de « show bikes » et de filles très sexy qui vont et viennent en toute liberté…

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En France cela serait inconcevable quand une fille est trop sexy, elle est harcelée, malmenée voire insultée par les tarés en manque ou à court de lectures imagées.... Aux US, même les plus provocantes sont respectées et se laissent donc prendre en photo sans se faire prier. Certainement une fierté d'être reconnue en tant que femme qui se cache derrière ce comportement ? Il faut admettre que cela peut surprendre pour un français moyen à la morale « papale »...

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Une chose est aussi à remarquer, c'est l'omniprésence des tatouages, aussi bien femmes que hommes... pas un tatouage dans un coin et on n'en parle plus, mais le corps recouvert .... Pour certains toute l’histoire de leur vie ou de leur journal intime !
Aux alentours, les événements et les lieux de rassemblements sont nombreux.
Vivre Sturgis implique de visiter un nombre importants de lieux touristiques mythiques.

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Ne serait ce qu’a Deadwood situé à une dizaine de kilomètres. Deadwood est la ville ou le fameux Wild Bill Hickock se fit tuer d’une balle dans le dos au saloon N°10 au cours d’une partie de poker , alors qu’il avait dans les mains les as de trèfle et de pique et les 8 de trèfle, de pique et de carreau (d’où la fameuse main du mort) (prochain article).

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A proximité à Lead, il existe une mine d’or toujours exploité que l’on peut visiter. Deadwood possède toujours le cachet de l’époque western qui a aussi été marqué par Calamity Jane la compagne de Wild Bill. On évolue dans un mélange de légendes et de passé historique. Un souvenir inégalable accentué comme toujours par le mariage du Far West et de la Harley véritable cheval mécanique des temps moderne.

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Sous un soleil de plomb au milieu des Black Hills se dressent les têtes des premiers présidents américains sur le roc du Mont Rushmore. Plus loin, crazy horse, le chef sioux qui réussit à vaincre Custer à Little big Horn, est lui aussi en train d’être gravé dans la pierre. Bref ! Les environs de Sturgis ne manquent pas d’intérêt. En s’éloignant   à la frontière du dakota du sud et du Wyoming, il est possible de visiter la Devil Tower, la tour du diable du film rencontre du 3e type, c’est aussi le lieu du tournage de « danse avec les loups ». Des événements, des paysages et des lieux historiques qui contribuent à la magie de ce rassemblement mythique.

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  Malheureusement, il y a l'envers du décors à cette mega fete,ce millésime sera endeuillé cette année par la mort violente de deux policiers et l’affrontement de deux gangs de bikers bien connu en Europe, auquel deux  membres des ces deux motos clubs concernés seront eux aussi abattu. Règlement de compte à OK corral en plein Sturgis. Si 99% des bikers sont pacifiques et viennent pour faire la fête, d’autres ne plaisantent pas et revivent à leur maniere les mêmes principes du temps des desperados les plus sauvages. Comme pour les holigans dans le foot , ces individus n'ont rien à faire dans une manifestation qui doit seulement etre une fete et pas une guerre de territoire....

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Malgrés tout rien de mieux que Sturgis pour se couper de la réalité d'un quotidient de plus en plus stressant. Par sa diversité et son coté show-off exacerbé ,Sturgis peut sembler sauvage par certains aspects aux néophytes. Mais à mieux y reflechir , il s'agit surement du derniers endroits ou tous les participants peuvent revendiquer une part de cette chére liberté, un endroit ou ils peuvent prendre du bon temps , loin de ceux qui veulent nous mettre dans le moule de la normalité ou nous pouvons assouvir la plupart de nos délires motorisés, de la balade bucolique au lachage le plus débridé. Sturgis est une auberge Espagnole ou chacun trouve ce qu'il y amene et repart avec ce qu'il etait venu y chercher.... le plaisir et la fiesta à l'etat pur ! 

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                                  DIAPORAMA DES WILD GIRLS & MEN



 Attention diaporama pour public averti (servez vous des fleches du diapo pour passer plus vite en passant la souris)
                              DIAPORAMA DES WILDS MEN

 
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