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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 06:26

Traversée de l'Atlas

A Partir de Maintenant , les panoramas vont devenir vraiment dépaysant , Plus on descend au sud et plus cela devient magnifique. En Fait comme dans tous les sud  !!!
Nous quittons Fès pour descendre par la vallée du Ziz et nous rapprocher du désert. Nous passons par le col du Tizi  N’ Talghaumt à plus de 1900 mètres d’altitude.
Il fait chaud, la route est parfois étroite, et le paysage, malgré quelques palmeraies, nous apparaît monotone… en cause : cet immense désert de pierres. Mais on est en forme et surtout très impatient de s’arrêter dans un endroit qu’on nous a décrit comme un petit écrin de verdure au milieu de nul part ! Un paradis construit par la Légion étrangère au début du XXème siècle répondant au doux nom de : Source Bleue de Meski !
les sources magiques de Meski

A une vingtaine de kilomètres d’Er Rachidia (ancienne ville militaire située à 85 Km au nord d’Erfoud), à un carrefour, un petit panneau à droite indique Meski et un peu plus loin une belle pancarte marquée en lettres capitales : Source Bleue de Meski ! C’est une oasis au milieu du désert.
Le lieu fait aussi camping et bien sur, quelques commerçants ont élu domicile. L’endroit est un peu considéré comme le Lourde local et les bienfaits de la piscine auraient des propriétés miraculeuses.
la vallée du Ziz

Le noir que l’on voit le long des parois de la grotte d’où sort la source est produit par les cierges que l’on y allume. L'endroit est sympathique et nous trouvons des Francais immatriculés 59 qui nous disent avoir du mal à repartir de cet endroit paradisique pour retrouver le froid et la pluie de leur region .
Le long ruban de l’oued Ziz descend des montagnes du haut Atlas pour apporter la vie au cœur du desert.
le lac de Hassan Addakhil

En descendant vers Erfoud, on arrive sur le Tafilalet, la plus vaste oasis du Maroc, empruntée jadis par toutes les caravanes du sud. Sur une bande fertile d’une vingtaine de kilometres se succedent les oasis qui forment l’une des plus grandes palmeraies du pays. Quelques 800000 palmiers dattiers vivent sur ce petit territoire. Avant d’atteindre le Ksar de Maadid quelques paysages méritent une halte. La vue panoramique sur toute la vallée du Ziz est très belle. Le cours de L’oued descend jusqu’aux portes du Sahara en descendant du haut atlas pour se perdre dans les sables du coté de Taouz.
Palmier dans le lac de Hassan Addakhil

En quittant Midelt, on s’élève par une route en lacets qui présage d’un paysage présaharien. Cela veut dire aussi que nous devons être extrêmement vigilent. Sans être aussi dangereuse que la route de la première étape, celle-ci représente tout de même quelques dangers certains : Animaux, enfants sur la route, sables et ornières. On se suit à distance respectable mais la route étroite ne nous permet pas de rouler en quinconce. Donc prudence !
Er Rachidia est au centre de la vallée et depuis Midelt les paysages deviennent beaucoup plus intéressants. On longe le lac de retenue du barrage Hassan Addakhil, contenu par une imposante digue de terre rouge contrastant avec la belle couleur de l’eau. Le Ziz se faufile capricieusement entre les parois de gorges encaissées. Les ksars : beaux villages fortifiés n’arrêtent pas de se suivre l’un après l’autre. Dans la palmeraie, au détour d’un virage à gauche, apparaît l’un des plus beaux ksours du Tafilalet.

Kasbah dans la palmeraie de la vallée du Ziz 

Maadid, avec ses hautes murailles et ses portes majestueuses, l’endroit semble désert, nous empruntons le chemin qui mène au Ksar mais alerté sans doute par le bruit de nos motos, une nuée d’enfants vient à notre rencontre. Une jeune fille nous accompagne jusqu’au porte du palais du vizir local ou nous sommes accueillis par un bédouin gardien des lieux qui nous racontera l’historique de la cité et de son passé grandiose.
Le paysage se fait de plus en plus merveilleux mais la chaleur commence à se faire sentir. Le grand sud et les grandes dunes approchent, la soif aussi ! Nous apercevons une tente de nomade. Moha le gérant de ce café pas comme les autres, nous accueille avec le thé à la menthe. Un peu de repos dans la fraicheur de son gite nous fait du bien. Mais nous devons repartir bien vite car il reste encore beaucoup de route à faire. On ne fait pas 350 kilomètres de routes Marocaines, comme on pourrait le faire en France ou en Europe. En partant de Fès ce matin, nous savions que la route serait encore longue et dure pour atteindre l’autre coté de l’atlas.
Ksar de Maadid

En arrivant à
l’hôtel auberge Tinit  d’Erachidia, on se jette tous dans la piscine comme des morts de faim sur un plat de pate, mais pas comme des morts de soif car la bouteille de Ricard acheté par Philippe sera appréciée comme une source de bonheur et d’allégresse. Pour mon compte, je me laisserai plutôt tenté par une bière locale : la Flag  spéciale. Reine des bars, 650 000 bouteilles sont vendues chaque jour au Maroc.
Traversée des villages du desert

Pour nombre de consommateurs, la “Flag Spéciale” n’est plus seulement une bière, elle fait partie d’une culture clame fièrement Fayçal Benkirane, directeur des ventes des
Brasseries du Maroc. Le succès de cette boisson est tel que des chikhate et les chanteurs populaires l’ont vantée. En 33 ans d’existence, aucune autre marque de bière, locale ou internationale, n’est parvenue à détrôner la «Spéciale». Voila aussi le Maroc que j’aime, celui d’une liberté spirituelle ………

                             DIAPORAMA DE L'ETAPE


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